Mardi 17 novembre 2020, j’ai été invitée à intervenir dans le cadre du 15ème forum de l’ESS organisé par visioconférence par l’Union départemental de l’économie sociale et solidaire des Hautes-Alpes (Udess 05).
Afin de leur exprimer mon engagement, dès le lendemain, j’ai eu l’occasion de questionner en commission des affaires économiques Olivia Grégoire, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des finances et de la relance, chargée de l'économie sociale, solidaire et responsable.
Après avoir lancé une première invitation à visiter les Hautes-Alpes, je n’ai pas hésité à lui rappeler le rôle essentiel joué par les Unions départementales dans l’accompagnement des entreprises et de l’interroger sur les moyens qui pourraient assurer la pérennité de leur financement. Visionner mon intervention en Commission
Pascale Boyer : "[Madame la Secrétaire d'Etat] Je souhaite vous parler des Unions départementales. En région Sud Paca, il n'y en a qu'une et c'est celle des Hautes-Alpes.
Même si la loi Hamon à officialiser les Chambres régionales, les Unions départementales jouent un rôle essentiel dans l'accompagnement des entreprises. Ce sont de véritables relais d'information, car comme vous l'avez dit durant cette audition, ce sont des petites structures qui n'ont pas forcément les moyens d'aller chercher tous les soutiens dont elles pourraient bénéficier.
Les Union départementales dépendent essentiellement des subventions des collectivités territoriales et ne sont pas traité de façon égale sur l'ensemble du territoire. Leur fonctionnement repose essentiellement sur du bénévolat faute de moyen, mais vous en connaissez les limites. Après échange avec les responsables de l'Union départementale des Hautes-Alpes, une certaine inquiétude s'installe quand au renouvellement des instances de cette Union. Quels seraient les moyens pour avoir un financement pérenne de ces Union départementales. Je vous remercie."
Réponse d'Olivia Grégoire : "Je m'accorde avec vous [Madame Pascale Boyer] pour affirmer que ce n'est certainement pas pendant la crise qu'il faut supprimer des subventions essentielles.
Je lance, pour ma part, une concertation avec les élus locaux, à commencer par les vice-présidents ESS des Régions. Se sera un sujet abordé sans faute avec eux et dont je ne manquerai, Mme Boyer, de vous faire un retour.
Mais dans l'ordre, durant la crise, je fais une réunion hebdomadaire avec les têtes de réseau, une réunion hebdomadaire avec les parlementaires dont certains sont membres de la Commission des affaires économiques, ceux qui font notamment partie de groupes d'étude et qui fournissent des travaux sur l'ESS dans 3 ans. Ce n'est pas pour autant que j'ai oublié les Régions.
Le CNCress ayant rejoint ESS France, je parle avec ESS France toute les semaines dans le cadre de ma réunion de crise et j'ai demandé à ce qu'on puisse faire des conférences et j'en ai une bientôt avec les Régions."